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DÉR. 1. Magouillage, subst. masc.Fait de magouiller. Magouillage du monde des affaires. Ainsi se concluait, jeudi dernier une semaine de «magouillages» qui rappelèrent, en plus sordide encore, les pires heures de la IVeRépublique (Le Nouvel Observateur, 13 mars 1973, p. 30, col. 1).− [maguja:ʒ]. − 1reattest. 1971 (ibid., 18 oct., p. 36d); de magouiller, suff. -age*.
2. Magouiller, verbe trans.Se livrer à des magouilles. Tu voudrais mordre mais tu lèches Tu voudrais déchirer et tu caresses Tu voudrais cogner mais tu mouilles Tu voudrais dénoncer et tu magouilles (B. Lavilliers,Ringard pour le reggae, Paris, E. Barclay, 1979).− [maguje], (il) magouille [maguj]. − 1reattest. 1972 (G. Mounin, La Ling. du XXes., p. 245); de magouille, dés. -er.
3. Magouilleur, -euse, adj. et subst.(Personne) qui se livre à des magouilles. Pour quelques gros requins pris dans les filets, combien de jongleurs du fisc, d'acrobates de la T.V.A., d'aigrefins de l'immobilier, de magouilleurs de factures continuent de barboter dans le marais de la finance véreuse (Le Nouvel Observateur, 22 oct. 1973, p. 50, col. 1).− [magujoe:ʀ], [-ø:z]. − 1resattest. a) 1971 subst. (ibid., 8mars, p.43b); b)1975 adj. (ibid., 12juill., p.49c); de magouiller, suff. -eur2*.