MÉTABOLITE, subst. masc.
PHYSIOLOGIE A.− Substance organique qui entre dans le processus métabolique. Dégradation des métabolites. Parmi les métabolites des végétaux, rappelons les tanins (Encyclop. Sc. Techn.t. 71972, p. 774):1. La fonction primordiale des mitochondries est d'opérer dans la cellule l'oxydation des métabolites oxydables, opération souvent dénommée «respiration cellulaire» (...). Les métabolites oxydables sont essentiellement les glucides, surtout le glucose. Mais lipides et protéines peuvent être utilisés en cas de disette des premiers. Dans tous les cas, la mitochondrie ne peut recevoir ces métabolites que sous la forme déjà partiellement dégradée de radicaux acétyle à deux carbones seulement: CH3-CO-.
Encyclop. Sc. Techn., t. 8, 1972, p. 73.
♦ Métabolite essentiel. Substance non synthétisée par l'organisme et dont la présence est indispensable au déroulement normal d'un processus métabolique (d'apr. Quillet Suppl. 1971). L'étude des métabolites essentiels et des facteurs de croissance (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 623).
B. − Produit intermédiaire qui se forme dans l'organisme au cours d'un processus métabolique: 2. Il y a (...) une grande diversité des voies de dégradation des glucides. Si l'on y ajoute celles qui attaquent les lipides et les protides, l'ensemble forme un faisceau de réactions qui parfois convergent sur les mêmes métabolites: acide pyruvique [le plus simple des acides α-cétoniques de formule CH3-CO-COOH], groupe acétyle, parfois divergent et fournissent de nombreux matériaux de synthèse.
Physiol., 1969, p. 261 (Encyclop. de la Pléiade).
Prononc.: [metabɔlit]. Étymol. et Hist. 1. 1954 «produit de la transformation d'un corps chimique organique au sein d'une cellule» (J. Guillerme, La Vie en haute altitude, p. 63). 2. 1963 «produit simple et assimilable de la digestion d'un aliment» (Lar. encyclop.) Dér. de métabolisme*; suff. -ite*.