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P. métaph. : 1. Quand arriva l'antiquité à flots tumultueux (...) elle fit irruption et nous inonda. Jusqu'à Malherbe, ce ne fut que débordement et ravage. Le premier il posa des digues et fit rentrer le fleuve en son lit.
Sainte-Beuve, Tabl. hist. et crit. de la poésie fr. et du théâtre fr. au XVIes.,1828, p. 284.
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P. anal. 1. MÉD. Évacuation abondante et subite d'un liquide organique. Débordement de bile, d'humeurs (Ac.1798-1932).Débordement de larmes (cour.). Hier, j'ai été un peu malade d'un débordement de bile, occasionné par tant de fatigues (Napoléon Ier, Lettres Joséph.,1809, p. 177).
2. [Le compl. désigne des pers.] Irruption par surprise, et p. ext. irrésistible d'une multitude d'envahisseurs. Le débordement des barbares dans l'Empire romain (Ac.1798-1932).Vers cette époque [XVes.], un débordement de Grecs dans notre occident (Bonald, Législ. primit.,t. 1, 1802, p. 19).