1. [Le 2eélém. est issu du gr.] V.
holognathe (
s.v. -gnathe I A 3) et aussi :
holoblastique, embryol.
Œuf holoblastique. « Œuf qui se segmente totalement » (d'apr. Husson 1970). Voir Roussy ds Nouv. Traité Méd., fasc. 5, 2, 1929, p. 92.Segmentation holoblastique. « Segmentation qui intéresse tout le volume de l'œuf » (Lar. encyclop.). Voir E. Perrier, op. cit., t. 1, 1893, p. 992
holocène (-cène, du gr. κ
α
ι
ν
ο
́
ς « nouveau ») , géol. « Qui concerne la période la plus récente de l'ère quaternaire » (d'apr. Lar. encyclop.). L'homme a su travailler les pierres par frottement et les polir pour en faire des armes ou des outils moins imparfaits, et bientôt il a connu l'usage des métaux. Ce sont les temps actuels, la période dite actuelle, ou encore holocène (Boule, Conf. géol., 1907, p. 178).Emploi subst. On distingue dans cette période le quaternaire ancien ou pléistocène et le quaternaire récent ou holocène (J. Déchelette, Manuel archéol. préhist. celt. et gallo-rom., t. 1, 1914, p. 35)
holocrine (-crine, du gr. κ
ρ
ι
́
ν
ε
ι
ν « sécréter ») , physiol. Glande holocrine. « Glande (comme les glandes sébacées) dans laquelle la cellule remplie de ses produits de sécrétion se détache tout entière et meurt, la sécrétion se faisant par fonte cellulaire » (d'apr. Garnier-Del. 1972). Sécrétion holocrine. « Mode de sécrétion selon lequel la cellule sécrétrice est expulsée en entier » (Husson 1970)
hologynique, génét. Gène, caractère hologynique. « Gène, caractère porté et transmis exclusivement par le sexe femelle » (d'apr. Méd. Biol. t. 2 1971). Transmission hologynique. « Transmission héréditaire d'une tare ou d'une maladie d'une mère à toutes ses filles, les fils restant tous indemnes » (d'apr. Garnier-Del. 1972)
holomorphe, math. Fonction holomorphe. « Fonction de la variable complexe Z, uniforme et admettant une dérivée unique en chaque point Z d'un domaine connexe » (Lar. Encyclop.). Une fonction holomorphe, c'est-à-dire (...) une fonction qui reste toujours finie dans l'aire où elle est définie (Gds cour. pensée math., 1948, p. 280).Holomorphie , subst. fém., dér. « Caractère d'une fonction holomorphe ». V. Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 44.
holomyaire (-myaire, du gr. μ
υ
̃
ς « muscle ») , parasitol. « (Nématode) dont les cellules musculaires apparaissent à la coupe comme serrées les unes contre les autres et forment un manchon ininterrompu » (d'apr. Méd. Flamm. 1975). Les cellules musculaires sont serrées les unes contre les autres (...) l'animal est dit holomyaire (Brumpt, Parasitol., 1910, p. 329)
holonome, phys. Liaison holonome. « Liaison traduite par des relations qui ne contiennent que des paramètres de position et pas les dérivées par rapport au temps de ceux-ci » (d'apr. Sarm. Phys. 1978). Le jeu des signes imposé a priori aux liaisons ou aux accélérations n'est en effet pas toujours suffisant (hormis le cas des liaisons holonomes ou linéairement non holonomes) pour déterminer de façon univoque le mouvement ultérieur du système (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 181).Système holonome. « Système soumis à des liaisons bilatérales toutes holonomes » (d'apr. Sarm. Phys. 1978). La dynamique des systèmes holonomes (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 181).Holonomie , subst. fém., dér. « Caractère d'une liaison ou d'un système holonome ». Ces transformations forment un sous-groupe (...) que Cartan appelle le groupe d'holonomie (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 82)
holophrastique (-phrastique, du gr. φ
ρ
α
́
σ
ι
ς « énoncé ») , ling. Langue holophrastique. « Langue dont la principale caractéristique est d'agglomérer la phrase entière en une sorte de mot unique » (d'apr. Mar. Lex. 1951). Là où il [le mot] paraît seul dans le discours, il prend un caractère « holophrastique », sur lequel on a souvent insisté; cela ne signifie pas qu'il puisse se limiter de lui-même à un sens précis, mais qu'il est intégré à un contexte comme une forme secondaire à une forme principale (Sartre, Être et Néant, 1943, p. 597)
holostérique (-stérique, du gr. σ
τ
ε
ρ
ε
ο
́
ς « solide ») , phys. Synon. de anéroïde.Baromètres anéroïdes ou holostériques (Catal. instrum. lab. [Prolabo], 1932, p. 36)
3. [Le 2eélém. est un subst. fr.] :
holoaxe, cristallogr. « Qui possède tous ses axes de symétrie ». Les figures de corrosion de la dolomie ne sont jamais symétriques et conduisent à l'hypothèse d'un polyèdre moléculaire holoaxe hémisymétrique, dont l'influence est habituellement masquée par la coexistence des formes conjuguées (Lapparent, Minér., 1899, p. 521).Hémiédrie holoaxe. « Hémiédrie qui ne comporte que des axes, et aucun plan ni centre de symétrie » (d'apr. Friedel, Cristallogr., 2eéd., 1964, p. 51). Dans les cas où l'hémiédrie holoaxe est mise en évidence d'une manière certaine par l'existence du pouvoir rotatoire, elle se manifeste aussi dans la structure (Friedel, Cristallogr., 1926, p. 412)