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Spéc., DR. ♦
Corruption électorale. Délit consistant à fausser par des dons et des promesses, l'exercice du droit de suffrage. Rem. Attesté ds les dict. dep. Lar. 19e.
♦ Corruption d'employés. ,,Délit du commis, employé ou préposé, salarié ou rémunéré sous une forme quelconque, d'un commerçant ou d'un industriel, qui a, soit directement, soit par une personne interposée, à l'insu et sans le consentement de son patron, soit sollicité ou agréé des offres ou promesses, soit sollicité ou reçu des dons, présents, commissions, escomptes ou primes, pour faire un acte de son emploi ou s'abstenir de faire un acte que son devoir lui commandait de faire`` (Cap. 1936).
♦ Corruption de fonctionnaires. ,,Acte qualifié crime, consistant à solliciter du titulaire d'un mandat électif, d'un fonctionnaire public de l'ordre administratif ou judiciaire, militaire ou civil, agent ou préposé d'une administration publique en faisant appel à son intérêt personnel, de faire ou de s'abstenir de faire un acte de ses fonctions ou de son emploi, acte juste ou non, mais non sujet à salaire`` (Barr. 1974).
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Corruption de mineurs. Délit d'attentat aux mœurs commis en excitant, en favorisant ou en facilitant habituellement la débauche ou la corruption de la jeunesse de l'un ou de l'autre sexe, au-dessous de l'âge de la majorité. Rem. 1. Ce dernier syntagme est attesté ds Lar. 19e-20e, Lar. encyclop. 2. Ces expr. sont utilisées aussi bien pour désigner l'action de corrompre (corruption active) que le fait de se laisser corrompre (corruption passive).