1. État de ce qui est vétuste, en mauvais état. Synon. délabrement, usure, vieillesse.Le propriétaire relève sa maison aussi vite que possible, comme si la vétusté, et non une catastrophe, lui en avait fait une nécessité (P. Lavedan, Urban., 1926, p. 93).Pourtant la vétusté frappe un jour tout ensemble de constructions ou de routes (Le Corbusier, Charte Ath., 1957, p. 8).♦ État de vétusté. L'hôpital de la Conception (...) se trouve dans un état de vétusté tel qu'il est extrêmement difficile et onéreux d'y faire œuvre utile (Organ. hospit. Fr., 1957, p. 35).
♦ Signe de vétusté. Donner des signes de vétusté. Le véhicule est bruyant de l'arrière. Le pont (...) a du jeu latéralement. C'est un signe de vétusté et l'usure des pneumatiques est plus rapide (Chapelain, Techn. automob., 1956, p. 356).
♦ Tomber de vétusté. Cette chapelle, cet arbre tombe de vétusté (Ac. 1935).
− DR., ÉCON. ,,État d'usure ou de détérioration d'une chose résultant du temps ou de l'usage, pris en considération comme cause de ruine ou de réparation (...) ou comme perte de valeur`` (Juridique 1987). Or les indemnités de dommages de guerre n'étaient calculées qu'en fonction de la valeur du bateau de bois perdu, compte tenu de l'abattement, dû à sa vétusté (Nav. intér. Fr., 1952, p. 5).En matière d'assurance de chose, la dépréciation correspondant à la vétusté est, en principe, déduite, lors de l'évaluation du dommage (la vétusté n'est pas un risque) (Juridique1987).