2. P. méton. Ce par quoi on prolonge ou se prolonge quelque chose; partie qui prolonge quelque chose, généralement dans le même alignement. Une pièce étranglée, une sorte de boyau, qui semblait le prolongement même du corridor (Zola,Assommoir, 1877, p.424).Le haut de la falaise était frangé par l'inculte prolongement des jardins de l'hôtel: yeuses, cistes, arbousiers (Gide,Si le grain, 1924, p.427).V.
amélioration ex. 4.
− Loc. prép. En prolongement, dans le prolongement, sur le prolongement de qqc. Sur la partie qui prolonge quelque chose; dans l'alignement, dans la direction qui prolonge quelque chose. Bras dans le prolongement du corps. Dix pieds en avant de l'ouverture, et sur le prolongement du petit axe, est une porte (Voy. La Pérouse, t.4, 1797, p.29).Dans la rue des Prouvaires et dans le prolongement de la rue Saint-Honoré, il n'y avait plus une seule vitre où brillât une chandelle (Hugo,Misér., t.2, 1862, p.351).Les joints qui séparent les pavés (...) doivent se découper c'est-à-dire ne pas se présenter en prolongement les uns des autres (Bourde,Trav. publ., 1929, p.70).
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Spécialement ♦ ANAT. Ramification du protoplasme d'une cellule nerveuse. Le système nerveux est essentiellement constitué par l'assemblage d'une multitude d'éléments microscopiques, cellules ou neurones, d'où émanent des prolongements ou fibres (J. Rostand,La Vie et ses probl., 1939, p.53).V. axone ex. 2.
♦ ARBORIC. Petit rameau à la pointe de la tige principale ou d'une branche destiné à assurer l'allongement de celle-ci. Prolongement de la tige. Le prolongement annuel de la charpente des arbres doit être d'autant plus raccourci que la branche est plus rapprochée de la ligne verticale (Du Breuil,Cult. arbres, 1876, p.84).
♦ BOT. Prolongements médullaires. Synon. de rayons médullaires (v. rayon1). (Dict. xixeet xxes.).
♦ MATH. ,,Structure d'un ensemble induite à partir de la structure d'une partie de cet ensemble`` (Hachette 1980). La première idée de la notion de prolongement analytique se trouve dans Gauss, mais elle fut mise en oeuvre par Weierstrass (1842) et par Riemann (1851) (Gds cour. pensée math., 1948, p.166).
− P. anal. Le costume ne nous semble pas être autre chose que le type professionnel qui, pour se manifester même à travers les vêtements, les marque de son empreinte et les différencie à son image. C'en est comme le prolongement (Durkheim,Divis. trav., 1893, p.325).M. Léon Bourgeois dit souvent que la propriété individuelle est comme le prolongement de la personne humaine (Jaurès,Ét. soc., 1901, p.254).En travaillant ce bien de ma femme, en songeant qu'il est quelque chose comme le prolongement de sa personne; en retournant à lui, je crois aller plus fidèlement à elle (Pesquidoux,Livre raison, 1932, p.46).