a) Littéraire − Action, fait d'encercler en dominant la tête. Sa grosse personne, au-dessus de laquelle ses petits bras allaient et venaient avec un geste de couronnement (Goncourt, R. Mauperin,1864, p. 52).De dessous un couronnement de tresses formant chignon plat, deux bandeaux lisses (Gide, Si le grain,1924, p. 455).
− Action, fait d'encercler en dominant quelque chose. Et, pour couronnement à ces collines vertes, Les profondeurs du ciel toutes grandes ouvertes (Hugo, Feuilles automne,1831, p. 782).Un lierre rampant et des ronces vigoureuses (...) formaient au sommet un couronnement de feuilles touffues, de rameaux entrelacés (Lamart., Tailleur pierre,1851, p. 416).
b) Spécialement − HORTIC. Taille des branches d'un arbre en forme de couronne. (Attesté ds Besch. 1845, Lar. 19e-Nouv. Lar. ill., Littré, DG, Guérin 1892, Rob., Quillet 1965).
− MAR. Couronnement d'un navire, d'un vaisseau. Partie arrondie qui surplombe la poupe d'un bateau. Lisse de couronnement. Les vagues (...) sautaient alors par-dessus le couronnement, et tout le pont était balayé (Verne, Enfants cap. Grant,t. 2, 1868, p. 57).
− MOBILIER. Couronnement de lit. Ornement fait de rideaux qui surplombent le lit en l'entourant. Et le joli plafond ovale du couronnement [du lit] dont les baguettes enrubannées courent à travers l'étoffe (E. de Goncourt, Maison artiste,1881, p. 197).
− OBSTÉTRIQUE. Entrée de la matrice qui, lors de l'accouchement, entoure la tête de l'enfant à la manière d'une couronne. Être au couronnement. (Attesté ds Ac. 1798, Ac. 1835, Besch. 1845, Lar. 19e-Lar. encyclop., Littré, DG, Guérin 1892).