BRICOLEUR, EUSE, subst. masc.
A.− [Correspond à bricole II C] CHASSE. Chien qui ne suit pas droit la piste, qui zigzague. Rem. Attesté dans la plupart des dict. généraux.
− Emploi adj. Un chien bricoleur (Lar. 19e, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill.).
B.− [Correspond à bricole II A 1; en parlant d'une pers.] Celui, celle qui bricole (cf. bricoler IB) : léo. − Georges est un enfant. Il n'a lu que ses livres d'école et Jules Verne. C'est un bricoleur, mais c'est un inventeur. Tu es injuste.
Cocteau, Les Parents terribles,1938, I, 2, p. 191.
− Au fig. Celui, celle qui se livre à un travail intermittent d'une technicité sans garantie. Bricoleurs de révolution.
− P. ext. Celui, celle qui se livre à domicile à de petits travaux agréables et économes.
PRONONC. : [bʀikɔlœ:ʀ], fém. [-ø:z].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1778 « chien qui aime à s'écarter de la piste » (Le Verrier de la Conterie dans DG); 2. av. 1859 « celui qui vit d'expédients » (Privat d'Anglemont, Paris − Anecdote dans Larch. 1872); 3. 1938 supra ex.
1 dér. de bricoler* étymol. 1; 2 de bricoler* étymol. 3; suff. -eur2*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 17.