1. Bruit sec produit par un choc, un coup. Une pendule fée; et toutes fois que l'on écoute le toc du balancier, elle s'arrête (Valéry, Tel quel II, 1943, p. 20).− [Avec redoublement] Le vieux Guillaume s'empressa, tandis que le toc-toc de sa jambe de bois sonnait dans le silence de la cuisine (Moselly, Terres lorr., 1907, p. 267).
2. Spécialement a) HORLOG., vx. Sonnerie sourde d'une montre à répétition sans timbre. Montre à toc. (Dict. xixeet xxes.).
b) MAR., vieilli. (Courir, louvoyer) à toc de voiles, de toile(s). ,,(Faire route) vers un point dont on parle, en forçant de voiles autant que possible`` (Bonn.-Paris 1859). Et sur le dos rapide de la houle, Sur le roc au dos dur, À toc de toile allait ta coque soûle (Corbière, Amours jaunes, 1873, p. 229).
c) PÊCHE. Touche du poisson. Pêche au toc. (Dict. xxes.).
d) TECHNOL. ,,Entraîneur pour une pièce montée entre pointes sur une machine-outil`` (Industries 1986). Ces deux dernières composantes seront, à leur tour, subdivisées en travaux plus restreints, par exemple pour ce qui regarde l'ajustage, en: 1 réglage du toc; 2 réglage de l'avance, 3 réglage de la vitesse (Pethoud, Organ. industr. et comm., 1931, p. 51).L'aiguille est munie de tocs servant à l'entraînement de l'ensouple (Thiébaut, Fabric. tissus, 1961, p. 46).