a) Méthode de diagnostic par l'observation directe, et sans l'aide des moyens de laboratoire, du malade alité. Pratiquer la clinique (G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Les Maîtres, 1937, p. 269):6. Les théories les plus logiques sont condamnées dès que la clinique les dément, ...
P. Bourget, Le Sens de la mort,1915, p. 12.
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Résultat de cette observation : 7. Déjà, la clinique présente, en face du « type Hölderlin », toujours à fleur de nerfs, des « ruines glacées, figées, presque inanimées, végétant impassibles comme des bestiaux dans un coin obscur de l'asile...
Mounier, Traité du caractère,1946, p. 364.
− P. métaph. Le roman peut être une clinique, ou une féerie, ou les deux à la fois (L. Daudet, Quand vivait mon père,1940, p. 31).
b) Local où est donné cet enseignement, où est pratiquée cette méthode. Clinique médicale, chirurgicale; chef de clinique. − En partic. Établissement ou section d'établissement hospitalier public ou privé, généralement spécialisé. Clinique conventionnée; clinique des enfants, infantile; clinique militaire, municipale (policlinique*); clinique de rééducation, pour maladies nerveuses.
− Clinique ouverte. Service hospitalier dans lequel le malade est libre de faire appel au médecin de son choix; ,,partie d'un centre hospitalier général public, où un ou plusieurs chefs de service peuvent recevoir leur clientèle privée`` (Lafon 1963).
− P. ext. Les cliniques pour chiens pauvres (Fargue, Le Piéton de Paris,1939, p. 28).
− P. anal., plais. Les cliniques pour locomotives (Fargue, Le Piéton de Paris,1939p. 22).