1. Personne qui habite l'Amérique, qui y est née ou en est originaire : 8. Le 9, ils entrèrent dans un port qu'ils nommèrent Port de la Trinité, situé à 41 degrés 7 minutes de latitude observée, et à 19 degrés 4 minutes à l'occident de San-Blas. Les Espagnols font un grand éloge du pays et de ses habitans. Ces Américains se peignent le corps en noir et en bleu, et ils ont à peu près les mêmes usages et les mêmes armes que ceux dont on trouve la description dans la relation du troisième voyage du capitaine Cook, lorsqu'il visita la côte du nord-ouest de l'Amérique.
Voyage de La Pérouse autour du monde,t. 1, 1797, p. 126.
2. Personne qui habite les États-Unis, qui y est née ou en est originaire : 9. Nous avons constaté que ce qui fait réussir l'Américain, ce qui constitue son type, ... c'est la valeur morale, l'énergie personnelle, l'énergie agissante, l'énergie créatrice. Le mépris si profond que le grec avait pour le barbare, le yankee l'a pour le travailleur étranger qui ne fait point d'effort pour devenir vraiment américain.
G. Sorel, Réflexions sur la violence,1908, p. 358.
Rem. 1. Durant une période de transition, on a dit américain des États-Unis, américains-unis (cf. L.-N. Baudry des Lozières, Voyage à la Louisiane, 1802, p. 221; G. de Staël, Considérations sur les principaux événements de la Révolution française, t. 1, 1817, p. 214). 2. L'arg. connaît les formes amerlo/amerloque (var. amerlot, amerlaud, amerloche, amerlok, amerloquin, américo), subst. masc. Américain des États-Unis :
10. − Tu sais, on peut avoir du vin français dans ce drug-store, dit Lambert gaiement. Nous allons manger aussi bien qu'un prisonnier de guerre allemand.
− Ça t'indigne toi que les amerlos nourrissent correctement leurs prisonniers?
S. de Beauvoir, Les Mandarins,1954, p. 131.