SUPERVISEUR, subst. masc.
A. − Personne qui supervise. Dans une bonne organisation, ce superviseur se confond avec le gérant, qui ne doit pas être, comme on le croit souvent, un homme de paille dont la signature figure au bas du journal, mais un véritable technicien (Civilis. écr., 1939, p. 40-16).
B. − INFORMAT. ,,Ensemble de programmes assurant le contrôle des programmes d'application et des routines, de telle sorte que le système informatique soit utilisé au mieux de ses possibilités et que les temps d'utilisation soient réduits au minimum`` (Delam. Télém. 1979).
Prononc.: [sypε
ʀvizœ:ʀ]. Étymol. et Hist. 1. 1596 « contrôleur (des navires, à Rouen) » (Comptes rendus des échevins de Rouen, I, 120, J. Félix ds Gdf.) − 1617 même sens, même région, v. Gdf.; 2. 1918 cin. (Diamant-Berger, Le Film, 10 déc. ds Giraud); 3. 1939 impr. (Civilis. écr., loc. cit.). Empr. à l'angl.supervisor « contrôleur » att. dep. 1454 au sens gén. et dep. 1624 au sens 3 (v. NED), également att., au sens du cin., dans des textes fr. en 1929 (ainsi que l'anglo-amér. superviser, v. Giraud), lui-même empr. au lat. médiév. supervisor « celui qui contrôle, qui surveille » att. dep. 1295 (v. Latham qui date différentes accept. ayant vécu surtout dans le domaine angl., v. aussi NED), dér. de supervidere, v. superviser. Bbg. Blochw.-Runk. 1971, p. 101.