A. − [Corresp. à rattacher A 2] Action d'attacher une chose à une autre; résultat de cette action. Le central téléphonique doit se trouver au centre de la plus forte densité téléphonique, si l'on veut réduire (...) les dépenses très lourdes de rattachement des câbles (Admin. P. et T., 1964, p. 38).− P. anal. Action de relier une chose à une autre par quelque chose rappelant un lien; résultat de cette action. Le rattachement du haut Rhône au Rhin par un canal transhelvétique (Nav. intér. Fr., 1952, p. 70).
B. − Au fig. 1. Fait d'une personne qui s'attache, se relie à quelque chose d'ordre abstrait, qui s'attache, fait sien quelque chose de cet ordre. Rattachement au passé. Elle gardait, malgré le rattachement étroit à ces principes, une sorte d'aménité souriante et grave (Gide, Et nunc manet, 1951, p. 1143).
2. Action de relier une chose à une autre par des rapports abstraits; résultat de cette action. Quelques rattachements de hasard, entre les idées (Valéry, Tel quel I, 1941, p. 102).Le rattachement définitif de la parapsychologie à la psychologie (Amadou, Parapsychol., 1954, p. 33).
3. Action de relier, de réunir une collectivité, une institution à une autre collectivité, à une autre institution, à un système par des liens d'ordre politique, administratif; résultat de cette action. Rattachement direct. Le centenaire du rattachement à la France de la Savoie et du comté de Nice (Jocard, Tour. et action État, 1966, p. 233).Le rattachement des intéressés à l'un des régimes ci-dessus énumérés (Réforme Sécur. Soc., 1968, p. 51).− De rattachement.[En parlant d'une instit., d'un syst.] À quoi une personne, une collectivité est rattachée administrativement. Régime de rattachement (Réforme Sécur. Soc., 1968, p. 19).Les Membres des Conseils des arrondissements supprimés feraient partie de plein droit des Conseils des arrondissements de rattachement (Bacquias, Cons. gén. et cons. arrondiss., 1934, p. 95).