A.− [En parlant d'un inanimé] Qui sert à comparer, qui établit une comparaison entre deux ou plusieurs éléments : étude comparative (cf. apide ex.), jugement comparatif, expériences comparatives. Dresser un tableau comparatif de la philosophie médiévale et de la philosophie grecque (Gilson, L'Esprit de la philos. médiév.,1932, p. 204):1. ... Beyle a lu son pamphlet sur le romantisme dirigé particulièrement contre l'Académie. Il a eu l'idée de substituer une liste comparative de noms d'hommes de talent à ceux des membres de l'Académie qui en ont moins, dont l'effet est piquant.
Delécluze, Journal,1825, p. 124.
SYNT. Coût comparatif (Perroux, L'Écon. du XXes., 1964, p. 513). Essai comparatif (50 millions de consommateurs, mai-juin 1975, p. 18). États comparatifs, méthode comparative, rapport comparatif.
Rem. On relève comparatif (vx) en parlant d'une pers., on emploierait de préférence comparatiste en ce sens : grammairien comparatif (Renan, Souvenirs d'enfance et de jeunesse, 1883, p. 289).
B.− Spéc., GRAMM. (Mot) qui sert à exprimer un degré de comparaison. Adjectifs, adverbes comparatifs (Ac. 1835-1932). Subordonnée comparative (
cf. comparaison A).
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Emploi subst. masc. (plus fréq.) ,,Le comparatif est le degré de comparaison de l'adjectif ou de l'adverbe qui exprime la qualité ou la modalité à un degré égal, supérieur ou inférieur soit à cette même qualité ou modalité chez un autre être ou objet, soit à une autre qualité`` (Ling. 1972). Comparatif d'égalité, d'infériorité, de supériorité. Le complément du comparatif. Deuxième terme de la comparaison introduit par que : 2. Dites-moi sur trois tons : c'est bien, c'est beau, c'est magnifique; vous aurez là un positif, un comparatif et un superlatif qui sont si grandioses chacun en leur genre, que je rougis de les offrir à votre encensoir.
Balzac, Lettres à l'Étrangère,t. 1, 1850, p. 391.