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ABOYER, verbe intrans.
I.− Sens propre. [En parlant du chien] Émettre son cri le plus habituel consistant en un bruit sonore et bref, généralement répété par saccades. [Le suj. est un nom désignant un chien ou un animal de la même famille] :
A.− Il peut s'agir d'un bruit fam. au milieu d'autres dans la nature :
1. On a beau faire rage autour de lui, les hommes jurent, les femmes querellent, les enfants crient, les chiens aboient, les chats miaulent, l'horloge sonne, le couperet cogne, la lèchefrite piaille, le tournebroche grince, la fontaine pleure, les bouteilles sanglotent, les vitres frissonnent, les diligences passent sous la voûte comme le tonnerre; ... V. Hugo, Le Rhin,Lettre à un ami, 1842, p. 30.
2. Aux champs, au fond des terres même, l'absence de bruits n'est jamais entière. Un chien aboie, un taureau mugit de désir en rôdant, une bête maraudeuse jette son cri de chasse, ... J. de Pesquidoux, Le Livre de raison,t. 1, 1925, p. 182.
B.− Il peut s'agir d'un réflexe significatif qu'il soit instinctif ou acquis par dressage :
3. L'intelligent animal allait et venait sur la berge, s'arrêtait soudain, et regardait les eaux, une patte levée, comme s'il eût été en arrêt sur quelque gibier invisible; puis, il aboyait avec fureur, en quêtant, pour ainsi dire, et se taisait subitement. J. Verne, L'Île mystérieuse,1874, p. 148.
4. Mon oncle reprit : « tiens, revoilà le chien qui hurle; je vas lui apprendre comment je tire, moi. Ça sera toujours ça de gagné ». Mais mon père, qui était bon, reprit : « il vaut mieux l'aller chercher, ce pauvre animal qui crie la faim. Il aboie au secours, ce misérable; il appelle comme un homme en détresse. » G. de Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Mademoiselle Perle, 1886, p. 635.
Rem. Le chien dans une situation de détresse est comparé à l'homme :
5. Je leur rappelai qu'au dire des voisins, les chiens de garde n'avaient point aboyé à l'assassin. A. France, L'Orme du Mail,1897, p. 187.
6. Par moments une plainte s'élevait, venant du dehors, une clameur affolante, comme le cri des chiens qui aboient (à la mort), sous la lune levante, au fond des fermes perdues dans la campagne. E. Moselly, Terres lorraines,1907, p. 292.
7. Je voudrais bien voir qu'il n'ait pas grondé pendant l'élévation! Un chien que j'ai dressé moi-même pour la garde et qui doit aboyer dès qu'il entend une sonnette! Colette, La Maison de Claudine,1922, p. 183.
Loc. proverbiale : Les chiens aboient, la caravane passe (citée ds Lar. encyclop., s.v. proverbes, ds Rob., s.v. caravane, et ds Pt Rob.) Sens : « Les critiques violentes et mal fondées des envieux sont repoussées avec dédain et ne sauraient entraver une grande action sûre d'elle-même. » Proverbe synon. (mais plus abstr. et plus moralisateur), bien faire et laisser dire :
8. Pendant plus d'un mois les ennemis de Vaugoubert ont dansé autour de lui la danse du scalp, dit M. De Norpois, en détachant avec force ce dernier mot. Mais un bon averti en vaut deux; ces injures il les a repoussées du pied, ajouta-t-il plus énergiquement encore, et avec un regard si farouche que nous cessâmes un instant de manger. Comme dit un beau proverbe arabe : « les chiens aboient, la caravane passe ». Après avoir jeté cette citation, M. De Norpois s'arrêta pour nous regarder et juger de l'effet qu'elle avait produit sur nous. Il fut grand; le proverbe nous était connu : il avait remplacé cette année-là chez les hommes de haute valeur cet autre : « qui sème le vent récolte la tempête », lequel avait besoin de repos, ... M. Proust, À la recherche du temps perdu,À l'ombre des jeunes filles en fleurs, 1918, p. 461.
Synon. Aboyer s'oppose à japper qui désigne des aboiements clairs en parlant de chiens jeunes ou petits, à clabauder qui se dit d'aboiements violents, à hurler qui désigne un cri perçant et continu.
II.− Péj. [En parlant d'une pers.] Reproduire volontairement ou involontairement le cri du chien; prononcer des paroles violentes et incohérentes [se dit en partic. des critiques malveillantes (cf. aboyer et sup. loc. adv.)].
A.− Emploi absolu :
9. Moi, j'use d'une autre recette que j'ai apprise dans mes livres. Je dis, mais tout bas, à part moi : Messieurs, ne vous gênez point; criez, aboyez tant qu'il vous plaira. P.-L. Courier, Lettres de France et d'Italie,1810, p. 825.
10. Il me semble que j'aurais chaud dans le ventre des baleines, et que je respirerais plus à l'aise sur ces vastes envergures. J'ai besoin d'aboyer, de beugler, de hurler. Que n'ai-je des nageoires, une trompe? Je voudrais vivre dans un antre, souffler de la fumée, porter une trompe, tordre mon corps et me diviser partout, être en tout, m'émaner avec les odeurs, me développer comme les plantes, vibrer comme le son, briller comme le jour, me modeler sous toutes les formes, entrer dans chaque atome, circuler dans la matière, ... G. Flaubert, La Tentation de Saint Antoine,2eversion, 1856, p. 409.
11. ... Caniveau, formant un porte-voix de ses mains, commença à imiter les aboiements des chiens courants en chasse. Il jappait, hurlait, piaulait, aboyait. Et tout le monde se mit à rire dans la voiture, ... G. de Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, La Bête à mait'Belhomme, 1885, p. 198.
12. Nous avons eu déjà cette énorme peine qui menace de revenir. Puis, tout le reste que vous savez bien. Les créanciers anciens ou nouveaux, les fournisseurs impatients et aboyants, la recherche quotidienne des expédients et la difficulté presque insurmontable pour un écrivain plongé dans un tel enfer, de se recueillir, de se récupérer suffisamment. L. Bloy, Journal,1903, p. 153.
13. On l'accusa d'avoir voulu étouffer de jeunes artistes. Encore s'il n'avait eu affaire qu'à ceux dont le métier est d'aboyer, à ces critiques nabots qui grimpent sur les épaules du grand homme, et qui crient : − Je suis plus grand que toi! R. Rolland, Jean-Christophe,Les Amies, 1910, p. 1190.
14. Quel ancêtre mal embouché aboie en moi avec cette virulence non seulement verbale, mais sentimentale? Colette, La Vagabonde,1910, p. 294.
15. ... à l'intérieur de la Bourse les hommes d'argent aux yeux de sourds aboient et télégraphient avec les mains! P. Claudel, L'Échange,2eversion, 1954, p. 733.
Rem. Il semble que cet emploi de aboyer corresponde à l'un des emplois de aboyeur.
B.− Avec un compl. d'obj.
1. Il s'agit le plus souvent d'un objet interne :
16. Je prenais philosophiquement mon mal en patience et regardais le paysage, sans même prêter attention à des matelots qui se disputaient de belle sorte et s'aboyaient force injures, à plein museau, dans cette affreuse langue hollandaise, langue bâtarde qui ressemble à de l'allemand mâtiné d'anglais. M. Du Camp, En Hollande,Lettre à un ami, 1859, p. 163.
17. Lui (M. Kahn) avait la voix très-grosse, il aboyait certains mots. É. Zola, Son Excellence Eugène Rougon,1876, p. 95.
2. L'objet peut être un pron. pers. :
18. Gardez-vous bien de croire que j'aie voulu répondre aux sottises des gazettes. Je les ai laissées dix mois entiers me huer, m'aboyer, sans seulement y faire attention; ... P.-L. Courier, Lettres de France et d'Italie,1810, p. 840.
Rem. Dans l'ex. suivant, il s'agit d'un verbe dial. homon. signifiant « aspirer à », « désirer » (cf. étymol. et hist.) :
19. Aboyer, v. a. − Au fig. Dévorer du regard, désirer ardemment, brûler pour. Ex. : ... [Enfin elle a épousé son galant], depuis le temps qu'a l'aboyait! Verr.-On.1908.
3. Dans la constr. passive, ce pron. pers. devient suj. :
20. On discernait assez vaguement des masses dans les ombres... des autres contours de bicoques... Nous fûmes aboyés, hurlés, vociférés, au passage de chaque barricade... la meute se donnait à pleine rage... nous marchions... L.-F. Céline, Mort à crédit,1936, p. 542.
C.− Avec une prép. :
21. À la première vue, je me pris de goût pour ce militaire à crocs gris, dogue fidèle. Chargé d'aboyer autour de son mouton il appartenait à ces loyaux porte-grenade qu'estimait l'effrayant maréchal de Montluc... F.-R. de Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 4, 1848, p. 239.
22. ... le gouvernement vous jettera mille francs d'appointements, comme on jette une soupe à un dogue de boucher. Aboie après les voleurs, plaide pour le riche, fais guillotiner des gens de cœur. H. de Balzac, Le Père Goriot,1835, p. 121.
III.− P. anal. [En parlant de choses dont le bruit rappelle l'aboiement du chien]
A.− Le sujet est le plus souvent employé au figuré, désignant le langage ou le sentiment humain :
23. Il est devenu complètement apoplectique et sa parole tudesque, comme étranglant de colère par moments, aboie contre l'ineptie, les bourdes, l'ignorance de ses confrères, qu'il accuse d'avoir fait la guerre, qu'il accuse de l'avoir rendue si fatale. E. et J. de Goncourt, Journal,janvier 1871, p. 728.
24. La rage alors sortit de l'abîme immobile; On entendit, terreur! Le cri du lieu muet; L'enfer aboya L'ombre écumait et huait. V. Hugo, La Fin de Satan,1885, p. 924.
25. Un chien perdu grelotte en abois à la lune... Oh! pourquoi ce sanglot quand nul ne l'a battu? Et, nuits! que partout la même âme! en est-il une Qui n'aboie à l'exil ainsi qu'un chien perdu? J. Laforgue, L'Imitation de Notre-Dame la Lune,Nobles et touchantes divagations, 1886, p. 266.
26. ... et pourtant le salon de La Roque n'avait rien de bien luxueux; mais on s'y sentait à l'abri de cette meute de soucis qu'excite et fait aboyer la misère. A. Gide, Si le grain ne meurt,1924, p. 466.
B.− Dans le dom. milit.,le verbe aboyer est couramment employé pour distinguer l'explosion de grenades, obus, etc. sur le champ de bataille :
27. Je distingue, près de moi, la silhouette de Mesnil Joseph qui, tout debout, sans chercher à se dissimuler, se dirige sur le point où des suites saccadées d'explosions aboient. Une détonation jaillit d'un coin de la tranchée, entre nous deux. H. Barbusse, Le Feu,1916, p. 279.
Rem. La lang. de l'armurerie emprunte volontiers des termes propres au chien (gueule du canon, chien de fusil).
− Construction du verbe. − Dans les emplois I, II, III, le verbe aboyer peut se construire soit d'une manière absolue, soit avec une prép. Les prép. les plus fréquemment rencontrées sont après, contre, à, autour de, de. Après suggère une idée de poursuite de la pers. qui est l'obj. des aboiements (ex. 22); contre suggère une idée de face à face et d'hostilité à l'égard de la pers. qui s'approche du chien ou d'un obj. qui provoque la haine (ex. 23). L'emploi de à suscite les rem. suiv. : aboyer à la mort et p. anal. à l'exil (ex. 6). Le subst. précédé de la prép. à indique une circonstance ou une présence hostiles motivant l'aboiement; aboyer à l'assassin, au secours : expr. anal. de « crier à l'assassin » « au secours », ex. 4, 5. Le subst. précédé de la prép. à indique une présence ou une circonstance dangereuses dans lesquelles le chien semble demander une intervention; on remarquera d'autre part que le subst. avec sa prép. constitue un syntagme ayant une existence indépendante en lang. (à l'assassin!, au secours! étant des exclam. se suffisant à elles-mêmes); aboyer à la lune (cf. ex. 25), loc. proverbiale : « aboyer en direction de la lune comme pour la saisir » (cf. l'expr. prendre la lune avec ses dents); en raison de l'éloignement de l'obj. au sens littéral s'est superposée et finalement imposée l'idée d'un objectif impossible à atteindre. Aboyer autour de, ex. 21, exprime une idée de harcèlement. De suivi d'un subst. traduisant un sentiment, a sa valeur causale habituelle : aboyer de, aboyant de joie (A. de Lamartine, Les Confidences, 1849, p. 133); aboyer d'angoisse (É. Zola, Pot-Bouille, 1882, p. 382).
Stylistique − Aboyer prend des valeurs styl. dès l'instant où ce verbe ne s'applique pas directement au chien dont il définit le cri. Ce qui aboie peut être alors : 1. accessoirement des animaux autres que le chien et étrangers à la famille du chien; 2. l'homme; 3. des êtres abstraits. 1. Animaux autres que le chien et étrangers à la famille du chien. Les auteurs se plaisent à jouer avec aboyer comme ils peuvent le faire avec tout cri d'animal appliqué à un autre animal qu'à celui qui originairement profère ce cri : 28. Ce que j'entends, c'est bien, comme à nos fermes, les animaux veilleurs échanger une minute leurs cris, le chien hululer, la chouette aboyer. Voilà que je t'arrive sans valise, ô France, ... J. Giraudoux, Suzanne et le Pacifique, 1921, p. 217. 2. Appliqué à l'homme. Aboyer ne peut avoir qu'un effet dégradant, l'homme se rabaisse à imiter le chien, son langage n'est plus qu'un aboiement : a) imitation du chien qui menace (dans certains rôles, fonctions, métiers surtout de commandement), ex. 13, 20 (emploi passif); b) imitation du chien lorsque l'aboiement est pour lui un moyen de communication. Le langage de l'homme n'est plus que le cri de l'animal, ex. 16, 17. Dans l'ex. 16 le verbe est renforcé par ,,à plein museau``. 3. Entités abstraites. Peut aboyer tout ce qui pour l'homme est objet de menaces, de craintes, d'insécurité. Ces not. abstr. appellent l'allég. et évoquent les représentations myth., ex. 24, 25, 26.
Prononc. ET ORTH. − 1. Forme phon. : [abwaje], j'aboie [ʒabwa]. Enq. : / abwa, abwaj /. Conjug. croire; inf. / abwaje1/; part. / abwajã, abwaje1/. 2. Dér. et composés : . Aboy- : aboyant, aboyer, aboyeur (-euse). . Aboi- : aboi, aboiement. 3. Forme graph. − Dans cette famille de mots, y est maintenu devant voyelle (autre que e caduc); il se change en i dans les autres cas. D'où l'alternance [abwaj-] et [abwa] dans la prononc. 4. Hist. − Aboyer est attesté sous sa forme graph. actuelle dès le xvies., mais Ac., qui dans ses 2 premières éd. donne la graph. abboyer avec redoublement de b, ne préconise la forme mod. qu'à partir de l'éd. de 1740. Le mot entre dans la lang. sous la forme abaier (au xiies., cf. étymol.), encore en vedette ds Rich. 1680 à côté de aboier avec la rem. ,,L'usage est pour aboier``. Pour le passage de abaier à aboier par l'intermédiaire de aboi, cf. Fouché Phonét. 1959, p. 753-754, cf. aussi Bourc.-Bourc. 1967, p. 60 qui donne l'explication suiv. : ,,Dans un certain nombre de mots savants d'emprunt ancien, le groupe ai semble être passé à oi (...) sous l'influence d'une consonne labiale qui le précédait. C'est ainsi qu'on a eu : armoire pour armaire (= armariu), grimoire forme divergente de grammaire [= grammatica (...)], poêle [pwɑl] pour afr. paile (= palliu); de plus les substantifs verbaux émoi pour afr. esmai (de esmaier = *ex-magare, germ. magan), et aboi pour afr. abai (de abaier)...`` On relève les var. graph. suiv. : Abayer (attesté dès le xves., cf. ex. hist. II A), encore signalé ds Fur. 1701 et empl. comme vedette ds Trév. 1752 à côté de aboyer; Abboyer encore vedette unique ds Ac. 1718 et qui disparaît au profit de la forme mod. a) Graph. i et y. − Pour la substitution de y à i au xvies. dans les diphtongues oi, ai, ui, suivies d'une voyelle et transcrites oy, ay, uy, ,,pour éviter la prononciation par i consonne (= ʒ)`` ainsi dans aboyer, essayer, ennuyer, cf. Beaul. t. 1, 1927, p. 275. Ds Ac. 1740 apparaît pour la 1refois la répartition y − i entre les formes du paradigme verbal, y étant changé en i devant e muet : y dans aboyer, aboyans, aboyé, mais i dans il aboie, ils aboient. Ds Ac. 1798 (la vedette aboyer renvoyant à employer : ,,Il se conjugue comme employer``), sont exposées les formes mod. des verbes en -oyer (et -uyer); les 2 premières pers. du plur. de l'imp. de l'ind. et du prés. du subj. se caractérisent par la présence d'un i apr. l'y : nous aboyions, vous aboyiez : que nous aboyions, que vous aboyiez. b) Prononc. de oi. − Pour les différentes étapes de l'évolution de la diphtongue oi en (wa) de la fin du xiies. au m. fr., le phénomène ne s'achevant qu'à la fin du xviiies., cf. Pope 1952, § 519-526, cf. aussi Nyrop 1967, t. 1, p. 187-193. Au mil. du xviiies., Du Marsais (1754, cité d'apr. Thurot Prononc. t. 1, 1881, p. 360) reconnaît encore 3 prononc. de oi : ,,oi prononcé par œ où l'e a un son ouvert qui approche de l'a : foi, loi, froid, toict, moi (...), abois; oi prononcé par oa : mois, pois (...), prononcez moa, poa, etc.; oi prononcé par oua : bois (...) prononcez boua``. Fér. 1768 expose dans sa préf. : ,,Dans croire, oi a le son d'oa, dans la prononciation soutenue, et d'è dans la prononciation ordinaire``, et pour aboi et aboyer, il transcrit : a-boa et a-boa-ïé. Gattel 1841, tout en reconnaissant différentes nuances dans la prononc. de oi déclare : ,,Ces nuances m'ont paru en général si légères, si difficiles à saisir, et quelquefois même leur indication si sujette à erreur, que pour ne pas tomber dans des inconvénients pires que ceux que j'aurais cherché à éviter, j'ai jugé plus convenable (...) de désigner toujours et indistinctement la prononciation d'oi par oa.`` La prononc. de oi par (wa) l'emporte définitivement aux xixeet xxes.; seul Littré signale encore 2 possibilités de prononc. : a-bo-ié et a-boi-ié; il transcrit de même : a-bo-ieur et aboi-ieur.
Étymol. − Corresp. rom. : n. prov. abaia; ital. abbaiare. 1. Intrans., mil. xiies. « (des hommes) donner de la voix comme un chien qui aboie » (Ps. de Cambridge, éd. F. Michel, 58, 6 ds T.-L. : abaient cume chiens = latrent ut canis); 1160-1170 « id. » (Rou, éd. Andresen III, 8094 ds T.-L. : Normant dient qu'Engleis abaient), emploi fig. de : fin xiie, début xiiies. « donner de la voix (d'un chien) » (Renart, éd. Méon, 22 784 ds T.-L. : deux brachez vinrent, si abaient); 2. abaier + dat. ca 1180 « poursuivre qqn de ses aboiements (d'un chien) » (Marie de France, Fables, éd. Warnke, 20, 28, var. C : dunc li comence a abaier). Emploi fig. 1224, trans. « poursuivre qqn de ses cris, le harceler » (G. de Coincy, Mir. de N. Dame, éd. Poquet, 377, 111 : S'aucun[s] mastin[s] [emploi fig.] por ce m'a baie [l. m'abaie], Je ne dourroie [l. donrroie] un grain de baie). Dér. du rad. bai- forme apophonique du rad. onomat. bau-exprimant l'aboiement du chien. Bau est à la base de plusieurs formations de même sens : gr. β α υ ́ ζ ω, lat. baubare (baubari) (> Nice baubá), lat. baubŭlare (> piémont. baolè, Val Sesia baulè, bagolè, campidan, baulài, roum. dial. baŭna), fr. de l'est type baouer et abaouer. Forme bai- attestée par ital. abbaiare qui, indissociable du fr. et ne pouvant être empr. (cri d'animal) rend impossible étymon lat. batare (Lebel ds Fr. mod. XII, 1944, 305-306 et XIV, 1946, 125 à la suite de Förster ds Z. rom. Philol., V, 95) (batare serait seulement acceptable pour le fr. du point de vue phonét.; c'est l'étymon du verbe homon. aboyer « aspirer à », voir FEW s.v. batare; plus difficilement du point de vue sém., Dauzat ds Fr. mod., XIV, 1946, 126). L'a. fr. abaüer rend impossible étymon lat. baubari (Diez5). À l'orig. aire gallo-rom. − de abaier : Normandie à Wallonie, (+ ital. abbaiare), − du type latrare : sud-ouest (+ cat. lladrar, esp. port. ladrar, ital. latrare, sarde lardái, roum. lătra), − de japer : Occitanie et fr.-prov. HIST. − Si le fr. mod. paraît avoir un seul verbe, il faut distinguer originellement d'une part abaier/aboyer 1 « crier en parlant du chien » et d'autre part abaier/aboyer 2 « aspirer à », le 1ervenant de l'onomatopée bau, le 2edu lat. batare (> béer « être ouvert, avoir la bouche ouverte » dont abaier/aboyer est un composé). − Rem. Seul des dict. de la lang. mod., le DG fait 2 art. distincts, Hug. ayant fait de même à plus juste titre pour la lang. du xvies. Quant à Fur. 1690, − s'il se trompe en faisant reposer la distinction fondamentale des 2 verbes sur la distinction phonét. abayer/aboyer qui est accidentelle et secondaire −, il a le mérite (cf. Brunot, IV, p. 587) de porter témoignage tout à la fois de l'existence de 2 verbes différents et de la confusion qui, au xviies., s'était établie entre eux dans la conscience des locuteurs : ,,Je tiens qu'originairement abboyer et abbayer sont deux mots différents et qu'abboyer s'est dit seulement au propre du cri des chiens ou de ce qui luy ressemble; et qu'abbayer s'est dit au second sens figuré et est composé de bayer ou béer qui signifie regarder attentivement ou attendre impatiemment, ce qu'on fait ordinairement avec une bouche béante, mais que par abus l'affinité de ces mots les a fait confondre, et prendre l'un pour l'autre.`` I.− Disparitions av. 1789. − A.− L'homon. aboyer 2 « aspirer à, convoiter ». 1. Trans. dir. : Pour servir à l'ambition insatiable de toy, qui abayois la papauté. Régnier de La Planche, Hist. de l'Estat de France, [1576], I, 319 (Hug.). Cf. aussi au passif : Estant le Royaume abbayé par plusieurs grands princes... E. Pasquier, Recherches, II, 13 (Hug.). J'attendais longtemps un régiment vacant, aboyé des familles et des officiers... Saint-Simon, Mém., éd. la Pléiade, t. II, p. 28. Cf. aussi part. substantivé : Une si grosse abbaye ne vaquait pas tous les jours. Celle-ci ne l'était devenue que cet hiver et causa tant d'envie que les aboyants outrés de la voir donner ainsi se mirent à chercher ce que c'était que cet abbé de Chavigny. Id., ibid., t. III, p. 422. 2. Trans. indir. a) Aboyer à : L'un des amans abbaye à l'utile. Pontus de Tyard, Trad. de l'Amour de Léon Hebrieu (Hug.). C'est peu d'abboyer tant à ces honneurs si courts. J. de la Taille, Epitaph. de Henry II (Hug.). − Rem. Abboyer aux nues « aspirer à ce que l'on ne peut atteindre » : Le cueur disoit bien que je n'abboyais pas aux nues. Larivey, La vefve, III, 2 (Hug.). b) Aboyer après, cf. 7 ex. ds Hug. dont : Tesmoin le pauvre Cahier, qui a abbayé après l'abbaye promise. A. d'Aubigné, Sancy I, 9 (Hug.). Ils sont trois ou quatre qui abboyent après cette charge. Ac. 1694. − Rem. Ce dernier ex. est cité ds Ac. 1718, 1740, 1762, 1798. Ac. 1835 le signale comme vieilli. Il manque ds Ac. 1878 qui ne mentionne pas ce sens. Besch. 1845 au contraire de Littré, ne donne pas d'ex. de ce sens que toutefois il signale ,,Cet ambitieux aboie après les grandeurs.`` Littré. FEW le donne comme vieilli. B.− Emploi de l'inf. aboyer 1 comme subst. : Il prant plaisir en escoutant l'abbayer des chiens. Somme le roy [1475], ms. Troyes, fo104 vo(Gdf.). Cf. aussi ibid. 3 autres ex. : Ainsi. traistre, ton aboyer traistre m'a rendu le loyer de t'aimer plus cher qu'une mère n'aime sa fille la plus chère. Ronsard, Gayetez, 6 (Hug.). C.− Aboyer 1 trans. dir. « aboyer contre » (l'obj. dir. étant externe et inanimé) : Chassons ceste pétulence de chien, laquelle peut bien abbayer de loing la justice de Dieu... Calvin, Instit., VIII, p. 508 (Hug.). Cf. aussi ibid. 3 autres ex. − Rem. 1. Pour aboyer 1 trans. dir. « aboyer contre » (l'objet dir. étant. externe mais animé) cf. inf. II A 2. 2. Pour aboyer 1 trans. dir. « vociférer » (l'ob. dir. étant interne) cf. inf. II B 2. D.− Aboyer 1 trans. indir. : De riens ne servent, ainz abaient Seur ceuls qui font le biau mestier. Watriquet (Gdf.). E.− Aboyer 1 dans expr. prépositionnelles Aboyer à la faim (« de faim ») : Par quelle tyrannie le povre peuple abboye à la faim, et meurt sans miséricorde. H. Estienne, Apol. pour Her., ch. 6 (Hug.). − Rem. Pour aboyer 1 dans d'autres expr. prépositionnelles, cf. inf. II A 3. II.− Hist. des sens attestés apr. 1789. − A.− Sém. sens I « crier » (sens propre en parlant du chien ou d'animaux assimilés). 1. Absolu. − Grande stab. de ce sens premier dep. les orig., fin du xiies. cf. étymol. 1 et aussi : xves. : Le vieil biquet se repose, Desormais travailler n'ose, Abayer, un mot sonner. Ch. d'Orléans, 519 (IGLF). xvies. : Les chiens abbayoyent desja bien fort. Amyot, Aratus, 7 (Hug.). xviiies. : Le renard glapit, aboie et pousse un son triste. Buffon (Besch.). xixeet xxes. cf. sém. I. 2. Trans. dir. (l'obj. dir. étant externe mais animé :) Fin xiiies. : Nul autre chose ne me douls, Nes que du chien l'abeiment Qui m'abaie si malement. Ysopet, I, 51 (Gdf.). Fin xvies. : Ce sont chiens qui me peuvent abayer, non mordre. E. Pasquier, Lettres, XIX (Hug.). xviiies. : Moi, je ne tue pas un chien qui m'aboie. Diderot, Essai sur Cl. (Littré). Cf. aussi au passif : Pour n'estre assailly des chiens ni abbayé. G. Bouchet, Serees, [1584], II, 74 (Gdf.)., Cf. aussi forme pronom. réciproque : Si vous voyez deux chiens qui s'aboient. La Bruyère (Littré). xixeet xxes. cf. sém. ex. 1, 11 et 18 qui ne sont que des survivances. 3. Trans. indir. et expr. prépositionnelles. a) Aboyer contre : Un autre chien estant à la garde d'un temple à Athènes, ayant aperçu un larron sacrilège qui emportoit les plus beaux joyaux se mit à abboyer contre lui tant qu'il peut. Montaigne, II, 12, 11, 201 (Hug.). − Rem. Aboyer contre la lune (cf. aussi inf. aboyer à la lune et ex.) : He barks at the moon. (Cotgr.). b) Aboyer après (cf. aussi ex. 22) : Nous avons de tous côtés des gens qui aboient après nous. Molière (Besch.). c) Aboyer à dans : . Aboyer à son ombre « se tromper » : Laissez m'en faire, je n'abairay point à mon ombre. Greban., Mist. de la Passion, xves., vers 18561 (Gdf. Compl.) . Aboyer à qqn. : C'est le poursuivre en criant après luy. Nicot 1606. . Aboyer aux voleurs (Ac. 1964). . Aboyer au secours, cf. inf. II B 2. . Aboyer à la lune : C'est faire des efforts inutiles contre des gens qui sont au-dessus de nos atteintes. Rich. 1680. . Aboyer à l'exil (cf. ex. 25). . Aboyer à la mort (cf. ex. 6). . Aboyer à un morceau de bois (cf. R. Rolland, Jean-Christophe, Buisson ardent, 1911, p. 1359). . Aboyer au vent (cf. Id., ibid., p. 1263). − Rem. 1. Toutes ces expr. (sauf aboyer à un morceau de bois et aboyer à l'exil) sont susceptibles d'être empl. au fig. 2. ,,Peut-être y aurait-il lieu de distinguer entre l'emploi des prépositions qui marquent le complément d'aboyer. Aboyer à semble dire perdre sa peine en aboyant c'est-à-dire crier contre quelqu'un ou quelque chose qu'on ne saurait atteindre comme en cette loc. proverbiale : aboyer à la lune. Aboyer contre donne à entendre que le chien est à l'attache, ce qui l'empêche de se mettre à la poursuite. Aboyer après emporte au contraire l'idée de poursuite. Aboyer après se dit au fig. et non pas aboyer contre``. (Besch. 1845). B.− Sém. sens II « crier » (sens fig. en parlant de l'homme ou d'une collectivité hum.) 1. Absolu. − Grande stab. de ce sens, dep. les orig., mil. du xiies. cf. étymol. 1 : xvies. : On estime aussi vos gardes, vos descouvreurs, et avantcoureurs; ce sont vos chiens loyaux et bien abayans. Lemaire de Belges, Illust., I, 22 (Hug.). 2. Trans. dir. (l'objet. dir. étant interne) : xvies. : C'est un crime... d'abandonner le langage de son pays pour vouloir deterrer je ne sçay quelle cendre des anciens, et abbayer les verves des trepassez. Ronsard, Franciade, Préf. de 1587 (Hug.). Les autres, comme les chanoines et caffars, en abbayant le parchemin jour et nuit, et barbotant leur bréviaire, vendent leurs coquilles au peuple. Calvin, Instit., III, XX, 29 (Hug.). − Rem. Abbayer le parchemin « chanter à l'église, à la synagogue », expr. qui a disparu. xixeet xxes. : Aboyer des injures, des paroles de mort, cf. ex. 16. Constr. attestée seulement pour le sens II, sauf dans l'ex. 4 aboyer au secours où il s'agit d'un chien (et où l'expr. figée au secours forme un tout qui joue le rôle d'un véritable obj. dir.; cf. aussi prop. obj. dir. dans : abaiant que aucuns secours lor venist, St Graal ds DG). 3. Trans. indir. et expr. prépositionnelles. − Cf. sup. II 3 A, rem. 1 et aussi aboyer à son ombre « se tromper » (cf. sup. II A 3 c). C.− Sém. sens III (sens fig. en parlant de sons répétés et violents par des inanimés). 1. Suj. divers : Par tourbillons la vague qui se suit, contre les bords abaye d'un grand bruit. Ronsard. Franciade, I, III, 36 (Hug.). L'Enfer aboya (ex. 24). 2. Ventre, estomac affamé : Mon stomach abboye de male faim comme un chien. Rabelais, III, 15 (Hug.). La faim estoit on corps : pour à laquelle remedier abaye l'estomach. Id., III, 13 (Hug.). − Cf. aussi avec jeu de mot sur aboyer 1 et aboyer 2 : Mon ventre affamé abaye comme l'oisillon qui bée. E. Pasquier, Jeux poet., III, II, 878 (Hug.). 3. Armes à feu (au passif) : Cette cavallerie espagnole... fut toujours abayée d'une escoupeterie. A. d'Aubigné, Hist. univ., XIV, 18 (Hug.); (= actif, une escoupeterie aboya). Cf. ex. 27.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 585. Fréq. rel. litt. : xixes. : a) 547, b) 1 150; xxes. : a) 995, b) 803.
BBG. − Baudr. Chasses 1834. − Dauzat (A.). [Aboyer]. Fr. mod. 1944, t. 12, p. 305-306. − Lebel (P.). Dauzat (A). A propos d'aboyer. Fr. mod. 1946, t. 14, p. 125-126. − Remig. 1963. − Ritter (E.). Les Quatre dictionnaires français. B. Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, p. 291-533. − St-Edme t. 1, 1824.

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