PULL-OVER, subst. masc.
Tricot descendant à mi-corps, en fibres naturelles ou synthétiques, avec ou sans manches, sans boutons ni fermeture, avec une ouverture pour la tête. Synon. chandail.Pull-over boule, à col roulé, à col cheminée, en V; pull-over d'homme, de femme. Le public masculin a des casquettes ou des chapeaux de feutre, des pull-overs ou des vestons mauves (T'Serstevens, Itinér. esp., 1933, p. 206).Monsieur Dulhoste porte la culotte de cheval, deux pull-overs pour avoir bien chaud (Zitrone, Courses, 1962, p. 223).−
Abrév. fam., pull. Pour celles qui regrettent d'avoir à porter tous les jours le même pull, voici un ensemble qui permet huit combinaisons différentes: il se compose d'un cardigan double-face, (...) et d'un pull à manches courtes (Jardin des modes, janv. 1951, p. 53).♦ Sous pull. Pull très fin à porter sous une chemise ou sous un pull-over plus épais. Pour le prix d'un sous pull, Montagut propose les qualités de finition d'un vrai pull (Le Point, 18 oct. 1976, p. 146).
♦ Pull-tunique. Synon. de robe pull (infra).Ici, somptueux pull-tunique en laine et acrylique, double épaisseur, point nid d'abeilles, coulissé à la taille, manches bouffantes sur poignet élastique (Elle, 27 sept. 1976, p. 60).
♦ En appos. Robe pull. Robe tricotée de ligne droite ayant dans le haut la forme d'un pull-over. Sur une robe pull, décolletée en V, en pur cachemire (Boutique Thierry Mugler, 1 240 F), une large ceinture en chevreau rouge à lien noir (Elle, 11 sept. 1978, p. 77).
Prononc. et Orth.: [pylɔvε:ʀ], [pulɔvœ:ʀ]. Martinet-Walter 1973: 8/17 [pylɔvε:ʀ], 3/17 [pulɔvε:ʀ], 2/17 [pulɔvœ:ʀ]. Plur. des pull-overs. Abrév. un pull, des pulls. Prop. Catach.-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 290: un pulover ou pul, plur. des pulovers ou puls. Étymol. et Hist. 1924 aux États-Unis, qualifiant un vêtement, sweaters « pull-over » (Le Moniteur de la maille, août, 87b ds Höfler Anglic.); 1925 en France pull-over (Au Louvre Paris [...] Occasions spéciales. Bains de mer et campagne. Catalogue 1925, 10, ibid.); 1930 pull-baby (L'Écho de Paris, 17 mars, 5b, ibid.). Empr. au mot angl. formé par subst. deto pull « tirer » over « par dessus » et att. dans la mode vestimentaire dep. 1875 (NED) d'abord pour désigner un voile recouvrant le chapeau ou un chapeau ainsi recouvert puis, en empl. appos., pour qualifier des vêtements recouvrant le haut du corps, en partic. les tricots de laine (1907, 1921 ds NED Suppl.2), enfin pour désigner de tels vêtements (1925, ibid.). Fréq. abs. littér.: 28. Bbg. Quem. DDL t. 16.