B. − TECHNOLOGIE 1. Exécuter des stries sur la surface cylindrique d'une pièce (tête de vis, boulon) pour en augmenter l'adhérence, ou d'une gorge pour y sertir un autre métal. La bague de roulement intérieur a du jeu sur son arbre. Si ce jeu est très faible, on peut, si le temps dont on dispose pour la réparation est limité, se contenter de moleter l'arbre à l'emplacement réservé au roulement (Ambroise, Monteur mécan., 1949, p.36).− Emploi adj. Bouton moleté, vis moletée. Bouton, vis dont la surface striée permet un serrage manuel (d'apr. Boissier 1975).
2. Polir, meuler au moyen d'une molette. Moleter une glace (DG).
DÉR. 1. Moletage, subst. masc.a) ,,Exécution de stries à la surface cylindrique d'une pièce destinée à être tenue à la main et pour la rendre non glissante`` (Poignon 1967). b) Action d'orner une poterie encore molle avec une molette. L'estampage, et même le moletage, ont été employés (...) sur les vases (...) étrusques (Al. Brongniart, Arts céram., t.1, 1844, p. 163).− [mɔlta:ʒ]. Var. molettage: [-lεta:ʒ] ds Lar. Lang. fr. − 1reattest. 1840 «action d'appliquer des molettes» (Ac. Compl. 1842); de moleter, suff. -age*.
2. Moletoir, subst. masc.Polissoir utilisé par les miroitiers. (Dict. xixeet xxes.). − [mɔltwa:ʀ]. − 1reattest. 1765 «verre scellé sur une pierre, frotée de potée et servant à graisser la molette» (Encyclop. t.17, p. 152); de moleter, suff. -oir*.