A.− Maillot d'acteur, de danseur, de gymnaste qui s'applique étroitement sur la forme du corps; pantalon étroit que moule uniquement la jambe et la cuisse. Un acteur serré dans un collant; des collants sombres; formes modelées dans un collant (E. de Goncourt, La Maison d'un artiste,1881, p. 166) :4. Mais leur nombre même [des gymnastes] prouve l'enthousiasme que suscite toujours chez les jeunes la vieille « gym » de nos aïeux, qui peut-être ne s'exécute plus en « collants » noirs, comme jadis, mais qui n'a tout de même pas encore adopté le « short »...
L'Œuvre,27 févr. 1941.
B.− Spéc., le plus souvent au plur. Sous-vêtement féminin composé d'une culotte et de bas en une seule pièce. Une paire de collants; des collants de couleur, du soir, pailletés, à arabesques : 5. Beaucoup de choses ont changé en une décennie. Entre 1950 et 1960, corsets, gaines et jarretelles retenaient 98% des bas. Puis, petit à petit, on se mit à les bouder au profit d'un nouveau-venu : le collant. Que s'est-il donc passé? Rien de moins qu'une révolution dans la maille. L'impératrice Joséphine l'avait devancée à sa manière : ne supportant pas les jarretières sous ses robes moulantes et transparentes elle se faisait tricoter, à l'époque, des collants sur mesure.
Que choisir?nov. 1975, no101, p. 10.
Rem. À signaler le composé récent autocollant, subst. masc. ,,Vignette pouvant être collée sur une surface quelconque sans humidification préalable, et dont la substance collante est protégée par un film qui peut être retiré au moment de l'emploi`` (Conseil international de la lang. fr., janv. 1974). Tous les gosses (...) traînent des cabas pleins de prospectus, de dépliants, de magazines, de posters, d'autocollants (Papier, carton et cellulose, déc. 1973, no12, p. 37).