1. Pièce aménagée sous un comble brisé; p. anal., toute pièce à plafond bas et dont un mur au moins est en pente selon l'inclinaison du toit. Mansarde étroite, insalubre, sombre; mansarde de domestique; coucher, vivre dans une mansarde; louer une mansarde. Dans le souvenir retrouvé par la rêverie, on ne sait par quel syncrétisme, la mansarde est petite et grande, chaude et fraîche, toujours réconfortante (Bachelard, Poét. espace, 1957, p. 29):. On entrait dans une mansarde longue, d'une ligne anormale, coupée d'angles et de rentrants dont on ne savait à quoi ils pouvaient correspondre dans la construction.
Malègue, Augustin, t. 1, 1933, p. 253.
− En appos. Sous le toit, deux greniers mansardes, nids de servantes (Hugo, Misér., t. 2, 1862, p. 313).Un pavillon bas, à grosse calotte mansarde, rappelait l'ancienne demeure (R. Bazin, Blé, 1907, p. 128).
2. Fenêtre pratiquée dans la partie verticale d'un comble brisé. Toutes les têtes s'étaient reportées vers les fenêtres, mansardes, œils-de-boeuf donnant sur la cour (Toepffer, Nouv. genev., 1839, p. 220).− Vieilli. Fenêtre en mansarde. Même sens. Arrivé devant une maison de peu d'apparence et haute de deux étages, il s'arrêta pour y examiner une des fenêtres élevées en mansarde (Balzac, Double fam., 1830, p. 297).