COMPENDIUM, subst. masc.
Résumé de l'ensemble d'une science, d'une doctrine : 1. Convenez cependant que le jeune Rivière n'a pas eu la prétention de faire un compendium de doctrine catholique, à l'usage des gens du dehors.
Claudel, Correspondance[avec Gide], 1912, p. 207.
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P. ext. Brève synthèse d'une totalité : 2. L'Essai offre le compendium de mon existence, comme poète, moraliste, publiciste et politique.
Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 1, p. 471.
Prononc. et Orth. : [kɔ
̃pε
̃djɔm], également [kɔ
̃pɑ
̃djɔm] (Passy 1914 et Pt Lar. 1968). La graph. en (à l'intérieur − ,,en tête des mots il n'y a pas d'exception à la prononc. par [ɑ
̃]`` [Mart. Comment prononce 1913, p. 190]) tend à se prononcer [ɑ
̃], ,,même dans des mots plus ou moins techniques ou savants (...) déjà anciens`` (ibid., p. 191), [ε
̃] dans des mots dont l'apparition en français est récente. C'est le cas de compendium. Ds Ac. 1762-1932, avec une mention à partir de 1798 en faveur d'une prononc. [ε
̃]. Étymol. et Hist. 1. 1584 « résumé d'une science, d'une doctrine » (Benedicti, Somme des pechez, 31, éd. 1595 cité par Vaganay ds Rom. Forsch., t. 32, p. 34); 2. début xviies. fig. « résumé (en général) » (Pierre de Besse, s. réf. ds DG). Lat. médiév. compendium « résumé sommaire » (Nierm.), lat. class. « abréviation ». Fréq. abs. littér. : 7. Bbg. Baldensperger (F.). Notes lexicol. Fr. Mod. 1938, t. 6, pp. 253-254. − Quem. 2es. t. 3 1972.