DÉR. 1. Sérançage, subst. masc.a) Action de sérancer; résultat de cette action. La préparation du lin nécessite avant son filage diverses opérations telles que le brisage et le sérançage (J. Déchelette, Manuel archéol. préhist. celt. et gallo-romaine, t. 1, 1908, p. 580).b) P. méton. Atelier où l'on sérance. (Dict. xixeet xxes.). − [seʀ
ɑ
̃sa:ʒ ]. −1reattest. 1790 séransage (Gilbert ds Mém. d'Agric., publ. par la Soc. royale d'Agriculture de Paris, Hiver 1790, p. 194 ds Brunot t. 6, p. 209, note 2); de sérancer, suff. -age*. Cf. serancement « id. » en 1636 (Monet).
2. Séranceur, subst. masc.a) Ouvrier qui sérance. (Dict. xixeet xxes.). b) Synon. de séran (v. ce mot A).Les peignes ou séranceurs étaient faits de côtes d'animaux appointées et liées ensemble (J. Déchelette, Manuel archéol. préhist. celt. et gallo-romaine, t. 1, 1908, p. 580).− [seʀ
ɑ
̃sœ:ʀ]. − 1resattest. 1765 seranceur « celui qui travaille avec le séran » (Agriculture complète ou l'art d'améliorer les terres, t. 1, p. 351 ds Brunot t. 6, p. 209, note 2), 1908 « outil » (J. Déchelette, loc. cit.); de sérancer, suff. -eur2*. Cf. le subst. fém. cherencheresse « personne qui travaille avec le séran » xives. (Livre des Métiers, éd. J. Gessler, M f o16 v o, p. 36a), et masc. serancier « id. » 1611 (Cotgr.).