CING(H)ALAIS, AISE, SINGHALAIS, AISE,(CINGALAIS, CINGHALAIS) adj. et subst.
A.− GÉOGR. (Celui, celle) qui est originaire de Ceylan ou qui y habite (cf. A.-C. Haddon, Les Races hum., 1930, p. 212). Propre à cette île. Gemmes cinghalaises (A. et N. Metta, Les Pierres précieuses,1960, p. 75).
B.− LING. Subst. masc. Langue indo-aryenne parlée dans le centre et le sud de Ceylan (cf. singhalais ds Les Lang. du monde, dir. M. Cohen, A. Meillet, Paris, C.N.R.S., 1952, p. 23). Le singhalais (...), langue officielle du pays, est l'idiome de communautés essentiellement agricoles [Le Langage,1968, p. 1120 (encyclop. de la Pléiade)].
Prononc. et Orth. : [sε
̃galε]. Orth. cingalais (A. C. Haddon, loc. cit.), cinghalais (A. et N. Metta, loc. cit.) et singhalais (M. Cohen, A. Meillet, loc. cit., et Le Langage, loc. cit.). Étymol. et Hist. 1751 subst. chingulais (Encyclop. t. 3, s.v. Ceilan); 1838 ling. cingalais adj. et subst. (Ac. Compl. 1842). Empr. à l'angl. Cingalese, Sin(g)halese (sanskrit siṅhalam Ceylan) adj. et subst. attesté ds NED dep. 1613 sous la forme Singale et Cíngala, dep. 1704 sous la forme Cingalese et dep. 1797 sous la forme adj. Singalese. Fréq. abs. littér. Cingalais : 1.