1. ZOOLOGIE : blastocère , subst. masc.« Cerf de l'Amérique du Sud, à bois longs et grêles, rameux, portant un andouiller supérieur plus grand que l'antérieur » (Lar. encyclop.)
blastodinium , subst. masc.« Protozoaire dinoflagellé, parasite dans l'estomac de divers copépodes pélagiques » (Lar. encyclop.)
blastophage , subst. masc.« Genre d'insectes coléoptères s'attaquant aux bourgeons des résineux »; les autres, c'est-à-dire les blastophages, les bostriches, etc., s'attaquent plutôt aux résineux (H. Coupin, Animaux de nos pays,1909, p. 254)
blastostyle , subst. masc.On peut lui laisser le nom de blastostyle sous lequel Allman désigne avec lui les véritables gonomérides (E. Perrier, Traité de zool.,t. 1, 1893, p. 599)
blastotroque ou
blastotrochus , subst. masc.« Genre de madréporaires (...) renfermant des polypes solitaires » (Nouv. Lar. ill.) à bourgeons latéraux perpendiculaires Rem. Espinas a proposé le terme de blastodème « pour désigner les individus composés d'éléments qui sont eux-mêmes des sociétés de cellules, constitués à l'état de segments ou d'organes différenciés » (Lal. t. 2 Suppl. 1926, p. 988); en outre, Lalande renvoie à Être ou ne pas être, Revue philos., 1901, I, 465, « où il [Espinas] revient sur le sens de ce terme et accorde (contrairement à son usage antérieur) qu'il vaut mieux réserver le mot société aux systèmes formés d'individus librement mobiles ». D'autre part, sa trop grande ressemblance avec blastoderme* ne lui a pas permis de subsister.
2. PALÉONTOLOGIE : blastocyathe , subst. masc.Genre d'animaux portant « des cicatrices des bourgeons latéraux tombés, Oligocène » (Guérin 1892)
blastoïdes , subst. masc. plur.« Classe d'échinodermes fossiles caractérisés par leur corps en forme de bouton de fleur, fréquent dans le silurien supérieur, le dévonien et surtout dans le carbonifère d'Amérique »
blastosmilie , subst. fém.« Genre d'animaux de la famille des trochosmiliacés, Jurassique » (d'apr. Guérin 1892)
3. BOTANIQUE : blastocarpe , adj.« Qualifie une graine dont la germination s'est effectuée avant sa sortie du péricarpe »
blastocholines , subst. fém. plur.« Acides organiques renfermés par certains fruits et capables d'arrêter, chez les végétaux, la croissance des tissus et la germination des graines » (Quillet 1965); Duval 1959 donne à ce mot la graph. blastokoline et le sens suivant qui apporte une précision supplémentaire « inhibiteur naturel du mûrissement des pommes, associé avec l'acide maléique »
blastocolle , subst. fém.« Substance visqueuse, résineuse ou balsamique, qui recouvre les bourgeons et les préserve contre la pluie, et qui est produite par les poils massifs (...) insérés sur les écailles mêmes du bourgeon » (Lar. 20e)
blastographie , subst. fém.« Partie de la botanique qui étudie le bourgeon, son aspect et son développement ».
blastographique , adj.Dér. « Relatif à la blastographie »;
blastographiste , adj. et subst.« (Celui ou celle) qui écrit des ouvrages traitant de blastographie »
blastomycètes , subst. masc. plur.« Famille de champignons se reproduisant par bourgeonnement, et se présentant soit sous la forme de levure, soit sous celle de filaments mycéliens, soit sous les deux formes à la fois » (Garniel-Del. 1958); le terme dérive de blastomycète, qui signifie champignon bourgeonnant (Langeron dans F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd., fasc. 4, 1920-24, p. 510).
blastomycétien oublastomycétique , adj.Dér. « Causé, provoqué par les blastomycètes »; les faits (...) sont peu en faveur de l'origine blastomycétienne du cancer (E. Brumpt, Précis de parasitologie,1910, p. 726);les dermatites blastomycétiques (Langeron dans F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd.,fasc. 4,1920-24, p. 523)
blastomycose , subst. fém.Les blastomycoses seront donc pour nous les mycoses produites par ces champignons [les blastomycètes](Langeron dans F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd.,fasc. 4,1920-24, p. 511).
blastomycosique , adj.Dér. « Relatif à la blastomycose »; la théorie blastomycosique (Roussy dans F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd.,fasc. 5,1920-24, p. 75)